Eglise de Les Aynans

 

L'église a été reconstruite en 1846 et possède un clocher carré au toit bulbeux, couronné par une lanterne qui a été restaurée en 2002.

La cloche datant de 1789, fondue par Jacques Garret, a été classée monument historique en 1942.

 

extrait du site de pays-de-lure.fr 

 

Saint Léger, évêque d’Autun mort martyr,  est le saint patron de la paroisse de Les Aynans.

 

Connaissez-vous la vie de St Léger ?

Né en 616, Léger est issu d’une famille franque de Burgondie, famille noble et puissante. Il est neveu de Dido, évêque de Poitiers. Il est orphelin très jeune, il est élevé à la cour sur le désir de la reine Bathilde, femme de Clovis II.

Diacre à 20 ans, il sera bientôt l’archidiacre de son oncle administrant les biens de son diocèse. Il fût promu abbé du monastère de Saint Maixent en Poitou, pendant 6 ans sous la règle de Saint Benoît. La reine Bathilde, veuve, le fait venir à la cour, il y sera conseiller des princes, l’avocat des faibles ; un modèle parfait dans tous ses devoirs. Vers 663, Bathilde le pria d’accepter le siège épiscopal d’Autun en Bourgogne. Des divisions déchiraient le diocèse. Léger rétablit l’ordre, répara la cathédrale, secourut les pauvres et encouragea les monastères.

Léger, évêque, était dépositaire de l’enseignement de l’Église et devait le garder dans sa pureté, en des temps difficiles, des conflits opposaient la Neustrie, le nord de la France, l’Austrasie au nord-est et la Burgondie au centre et à l’est. Evêque zélé, il devint bientôt très en vue. Avec le souci de la liberté de l’Église ; il défendit les intérêts politiques de sa religion et se fit le champion de l’autonomie de la Burgondie au VII ème siècle. Le maire du palais de Neustrie, Ébroïn, devint alors son ennemi personnel sous Childéric II, prince d’Austrasie. Ébroïn est expédié dans le monastère de Luxeuil, dans les Vosges. Bientôt, Léger, compromis par des jalousies sera lui aussi exilé à Luxeuil.

A la mort de Childéric II, assassiné à 25 ans, les disgraciés rentrèrent chacun dans leur pays. Léger regagne l’évêché d’Autun, accueilli avec joie. Ébroïn redevint puissant et profite de la situation pour essayer de chasser tous les grands, laïcs ou gens d’Église. Il envoie une petite armée pour attaquer Autun et s’empare de l’évêque Léger. Léger réunit son peuple à la cathédrale, donne ses derniers conseils pour éviter des massacres et épargner la ville.

Il donne sa vie pour son troupeau et va se livrer lui-même à ses ennemis. Son supplice : ses ennemis lui arrachèrent les yeux, accusé d’avoir trempé dans le meurtre de Childéric, on lui coupa une partie de la langue et les lèvres. Il fut déclaré indigne de la prêtrise et condamné à mort au synode de Villeroy dans l’Yonne, certain disent dans la région de Marly. Il fut interné chez les religieuses de Fécamp pendant 2 ans.  Il sera décapité dans une forêt du Nord près d’Arras, le 2 ou 3 octobre 678 ou 680 ? Ebroïn, plus tard, fut assassiné à son tour.

Une assemblée d’évêques déclara Léger martyr, et ses reliques furent transférées à Saint-Maixent.  A la fin du VIIème siècle, un sanctuaire lui fut consacré entre Chambourcy et Saint-Germain.

 

n'hésitez pas à consulter plus en détails la vie de ce Saint sur notre site dans la partie "Nos Saints Patrons".