2025 - Homélie 1er novembre

Last Updated: Friday, 31 October 2025 Written by Père BELIN

La fête de la Toussaint est inséparable  du jour de prière pour les défunts, que l’Eglise commémore le 2 novembre. La première célébration s’est vécue dans la joie ; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés. La fête de la Toussaint et le jour de la commémoration des fidèles défunts sont le contraire de cette chose horrible qu’est Halloween. La Toussaint et le 2 novembre sont des fêtes de la joie, et non de la peur. Ce sont des fêtes de la communion et non de l’exclusion. Elles sont signe de liberté et non d’avilissement. Elles nous présentent la vérité et non pas la domination. Bref ces fêtes chrétiennes nous invitent au vivre ensemble et non pas au pouvoir de séduction ou de possession les uns des autres.

La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s’est établie dès les premiers temps du christianisme. L’idée d’une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle.

Le lien ainsi établi avec la fête de tous les saints répond à une vue cohérente : le 1er novembre, les catholiques célèbrent dans l’allégresse la fête de tous les saints ; le lendemain, ils prient plus généralement pour tous ceux qui sont morts.
Par ce jour consacré aux défunts, l’Église signifie aussi que la mort est une réalité qu’il est nécessaire et possible d’assumer puisqu’elle est un passage à la suite du Christ ressuscité.
Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l'espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ.